Le secteur viticole fait partie de ceux qui sont particulièrement impactés par la crise sanitaire du Covid-19, en raison en particulier de la fermeture des bars et des restaurants depuis le 15 mars dernier. Sans compter qu’il avait déjà pâti des sanctions américaines sur les importations de vins français intervenues en fin d’année dernière.
Aussi, le gouvernement a-t-il annoncé, le 11 mai dernier, la mise en place d’un plan de soutien exceptionnel à la filière viticole destiné à « assurer la stabilité du marché et la poursuite de l’activité des entreprises ». Plus précisément, les trois mesures suivantes ont été décidées :
- des exonérations de cotisations sociales pour les très petites (TPE) et les petites et moyennes entreprises (PME) les plus en difficulté ;
- un dispositif de distillation de crise à hauteur de 140 millions d’euros (60 millions d’euros spécifiques auxquels se rajoutent 80 millions d’euros issus du programme national d’aide de l’Europe) ;
- une relance de la demande des autorités françaises pour l’instauration d’un fonds de compensation au niveau européen.
Précision : le gouvernement a indiqué que ce plan n’était qu’une première étape, un renforcement pouvant, si besoin, être envisagé dans les prochaines semaines, « notamment via une aide supplémentaire aux distilleries ».
Pour les acteurs de la filière, ces mesures, bien que positives, sont loin d’être à la hauteur des crédits qu’il faudrait dégager, notamment pour soulager dans la durée la trésorerie des exploitations viticoles dont les difficultés risquent de se prolonger dans les prochains mois…
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