Cette nouvelle loi complète le dispositif de signalement existant qui comprenait jusqu’à présent, outre les lignes d’urgence (le 17, le 15 ou le 112), un
Ainsi désormais, les professionnels peuvent informer le Procureur de la République, sans l’accord obligatoire de la victime, en cas de suspicion de violence conjugale sur personne majeure, s’ils estiment que « en conscience, ces violences mettent la vie de la victime majeure en danger immédiat et que celle-ci n’est pas en mesure de se protéger en raison de la contrainte morale résultant de l’emprise exercée par l’auteur des violences ». Ils doivent toutefois essayer d’obtenir son consentement. À défaut, ils devront au minimum les informer de leur démarche de signalement.
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