Selon cette étude, la crise démographique de la profession est importante. Elle entraîne 26 % des praticiens à ne plus prendre de nouveaux patients (contre 15 % en 2014). C’est principalement le cas dans les territoires ruraux (Indre-et-Loire, Creuse, Aube, Cantal…). En revanche, certains départements, comme la Gironde, le Lot et le Bas-Rhin enregistrent un taux de prise en charge de nouveaux patients élevé (+85 %), Hauts-de-Seine et Val-de-Marne (+98 %).
Parmi les 74 % d’ophtalmologistes qui prennent de nouveaux patients, 64 % proposent un rendez-vous dans un délai inférieur à 3 mois et 31 % dans un délai inférieur à 1 mois. Plus d’un tiers des praticiens proposent des consultations dans un délai de plus de 3 mois dont 23 % entre 3 et 6 mois, 8 % entre 6 et 9 mois et 5 % plus de 9 mois.
L’étude indique également que ces résultats varient entre les ophtalmologistes des secteurs I et II. Les temps d’attente sont ainsi plus longs en secteur I (en moyenne, 102 jours pour une consultation) qu’en secteur II (76 jours). Par ailleurs, les médecins en cabinet collectif enregistrent un délai plus long (95 jours) que ceux exerçant en cabinet individuel (75 jours).
Enfin, il semble que les ophtalmologistes en début et fin de carrière soient plus disponibles : 74 jours d’attente pour les moins de 40 ans et 75 jours pour les plus de 65 ans, contre 90 jours pour les 40-65 ans !
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