Avec une hausse des inscriptions de 0,85 % en un an en première année commune aux études de santé (Paces) pour l’édition 2016-2017, la filière santé confirme son attractivité auprès des lycéens.
Selon les statistiques de l’Aufemo (Administration universitaire francophone et européenne en médecine et odontologie), ce sont 58 627 étudiants qui se sont inscrits à la rentrée 2016 en Paces, ce qui représente un record depuis la création de la Paces en 2010.
Toutefois, ce chiffre est à nuancer car il indique une tendance générale qui ne se vérifie pas dans toutes les facultés. Ainsi, 23 universités sur 41 notent une baisse de leurs candidats. C’est le cas par exemple à Amiens (-10,5 %), Saint-Denis de La Réunion (-10,5 %), Paris XI (-7 %) ou encore Toulouse (-3 %). En revanche, Clermont-Ferrand voit ses effectifs en hausse de 36 %, ce qui représente la plus forte croissance en volume et en pourcentage en un an. À noter également, avec 3 147 inscrits, Bordeaux devient la plus importante Paces de France.
Pour rappel, la Paces est une voie d’entrée vers les métiers de la santé, en général, et pas uniquement en médecine. Même si la plupart des candidats se destinent à cette profession. Elle permet, en effet, d’accéder aux autres métiers de la santé, mais aussi d’orienter les étudiants vers d’autres licences pour les former aux métiers du droit, de la régulation, de la bioéthique ou de l’expertise. D’autant que si le numerus clausus en médecine a été porté à 8 154 places en 2017, ce sont moins de 14 % des étudiants engagés en Paces qui seront admis en 2
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