Une grande étude, la première du genre, a été lancée par le ministère pour connaître la perception des professionnels de ville – médecins, sages-femmes, chirurgiens-dentistes, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues… – du niveau de risque infectieux lorsqu’ils réalisent des actes de soins.
Résultat : certains actes sont bien perçus à haut risque d’infection (dialyse péritonéale, endoscopie bronchique, implantologie dentaire, cathétérisme urinaire, pose et entretien de cathéter veineux, injections parentérales…) tandis que d’autres actes sont perçus comme à moindre risque (infiltration, pose de stérilet, radiologie interventionnelle, soins dentaires…).
Cette perception du risque infectieux pourrait toutefois être améliorée. Grâce à l’enquête, des axes de prévention, de formation et de documentation à développer ont été identifiés. Par exemple, les référentiels en matière d’hygiène adaptés à la ville vont être plus facilement disponibles et des recommandations, notamment sur les mesures à prendre pour un patient porteur de bactéries multi-résistantes (BMR), vont être rédigées. Ces actions s’inscrivent dans le cadre du programme national d’actions de prévention des infections associées aux soins (PROPIAS) dans son volet « prévention des IAS de ville ».
Pour consulter l’enquête :
Copyright : Les Echos Publishing 2015