L’URPS médecins de Rhône-Alpes a mené l’enquête auprès de 11 000 médecins, toutes spécialités confondues, pour savoir quel était leur usage du secrétariat médical.
Premier élément d’information : il semblerait qu’un quart des praticiens libéraux interrogés s’en passe totalement. Les raisons avancées sont variées : coût trop élevé, absence de besoin, pas la place... Pour ceux qui en utilisent un : 45 % en disposent au sein même de leur cabinet, 24 % ont un télésecrétariat, et 7 % font un usage mixte secrétariat et télésecrétariat.
Pour l’emploi de secrétaires, trois médecins sur quatre consacrent moins de 15 % de leurs recettes à leur rémunération. Tandis que 5 % des recettes brutes seulement sont affectés au télésecrétariat. Selon l’enquête, le télésecrétariat couvre une amplitude hebdomadaire d’un peu moins de 45 heures, pour un coût facturé à l’unité ou au forfait (l’appel type est facturé un euro, pour un coût mensuel moyen de 518 euros par médecin).
Enfin, en moyenne, les secrétaires ont 7 tâches à réaliser : gestion des rendez-vous, accueil et réception des patients, archivage, aide aux patients, transcription des actes, gestion des stocks, des commandes, des impayés. Alors que le télésecrétariat réalise un nombre plus limité de tâches.
Copyright : Les Echos Publishing 2014