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Les objets connectés se multiplient, et le secteur de la santé n’y échappe pas : balance, pilulier, tensiomètre... Un baromètre, réalisé par Direct Medica, donne la perception qu’en ont les pharmaciens et les applications qui leur paraissent bénéfiques.

Selon le baromètre, 66 % des pharmaciens se déclarent prêts à vendre des objets connectés. 11 % ont même déjà conseillé une application de santé à leurs patients, de leur propre initiative. Selon eux, ils permettent d’adapter les traitements et de proposer un meilleur accompagnement par le pharmacien.

Mais 89 % des pharmaciens ne conseillent pas les applications de santé grand public. Et 2 % pensent que les objets connectés de santé n’ont pas leur place dans leur officine. Enfin, la moitié des pharmaciens sondés s’interrogent sur la sécurité des données collectées par ces objets et la fiabilité de leur fonctionnement : 53 % des pharmaciens n’ont pas ou peu confiance en la sécurisation des données collectées. 68 % estiment également qu’ils conseilleraient davantage d’applications de santé si elles étaient évaluées par un organisme indépendant.

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