Depuis la loi dite « Asap » (accélération et simplification de l’action publique), la procédure d’expulsion des squatteurs d’un bien immobilier a été renforcée. Ainsi, le propriétaire victime d’une occupation illégale de sa résidence principale ou secondaire peut utiliser deux voies pour récupérer son bien :
- une voie judiciaire, devant le tribunal judiciaire, par voie d’assignation, pour obtenir l’expulsion du squatteur ;
- une voie administrative pour obtenir son évacuation forcée.
Pour mettre en œuvre cette seconde procédure, le propriétaire ou le locataire du bien « squatté » doit :
- porter plainte pour violation de domicile au commissariat de police ou à la gendarmerie ;
- prouver que le logement est son domicile, par exemple à l’aide de factures, de documents fiscaux ou d’une attestation fournie par un voisin ;
- faire constater par un officier de police judiciaire que le logement est squatté ;
- demander auprès du préfet qu’il mette en demeure d’ordonner l’évacuation.
Au vu des nombreuses étapes à franchir, la procédure administrative d’expulsion est, en pratique, peu utilisée par les propriétaires de logements squattés. Pour permettre à ces derniers de trouver une issue favorable et dans les meilleures conditions, les huissiers de justice se mobilisent, depuis le 1
Concrètement, l’huissier de justice prendra en charge le dossier, en accompagnant le propriétaire tout au long de la procédure, à savoir :
- analyse du dossier pour identifier la meilleure solution ;
- constat de l’occupation illégale ;
- accompagnement dans le dépôt de plainte ;
- rédaction de la demande au préfet et suivi des démarches auprès de la préfecture ;
- en cas d’échec de la procédure administrative, accompagnement dans la procédure judiciaire.
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