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Xerfi vient de faire paraître une étude qui fait le bilan et dresse les perspectives du marché français du diagnostic in vitro à l’horizon 2018. Et globalement les analyses ne sont pas très optimistes, notamment à cause des pressions tarifaires, de la baisse du prix moyen des réactifs, ou encore de la réduction de remboursement d’actes jugés inutiles...

Point de vu chiffre d’affaires global, par exemple, celui-ci a reculé en 2014 de 1 %, s’élevant à 1 768 millions d’euros. Il devrait se stabiliser autour de 1 761 millions d’euros en 2015, avant probablement de repartir en 2017. Ce chiffre d’affaires est affecté par le recul des ventes de réactifs et d’instruments, mais bénéficie d’une progression du segment de l’autosurveillance glycémique (+3 % par an en moyenne entre 2015 et 2018).

Du côté des laboratoires, de grandes mutations sont en cours depuis l’autorisation d’ouverture de laboratoires de biologie médicale (LBM) multisites en 2010. Le nombre d’entreprises est passé de 3 200 à 2 286 pour 2013 alors que le nombre moyen de sites par entreprise a augmenté de 1,1 à 1,7.

Enfin, point de vue instruments, nombreux sont les fournisseurs de diagnostic in vitro qui ont dû faire évoluer leurs parcs d’instruments vers des systèmes plus automatisés, de plus fortes cadences, voire intégrés dans une chaîne robotisée. Ils les mettent à disposition via des offres de services plutôt qu’en vente de biens, ce qui permet aux laboratoires de ne plus supporter le montant de l’investissement initial, le système étant financé par un surcoût sur le prix d’achat des réactifs.

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