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Selon la CNAM, 33 % des hommes atteints d’un cancer de la prostate font l’objet de dosages de PSA. Pourtant, au-delà de 85 ans, cela n’a aucun intérêt sauf quelques cas précis qui n’ont rien à voir avec ce cancer. Cette mauvaise application d’examen est due aux communications divergentes qui fourvoient les médecins traitants lors de la prescription. Une meilleure communication entre le biologiste et le médecin, notamment par une prescription précisant le contexte de l’analyse demandée, permettrait d’éviter ces situations inutiles.

Cet exemple est l’un des nombreux cas relevés par l’Académie nationale de pharmacie et la Société française de biologie médicale qui prônent un meilleur dialogue entre les médecins et les biologistes pour permettre une meilleure prise en charge des patients. Dans chacun des cas relevés, ils proposent des actions concrètes permettant, par exemple, d’aider les biologistes médicaux à mieux interpréter des résultats, voire à mieux informer les patients et contribuer ainsi à leur adhésion dans certains traitements à long terme.

Ils souhaitent aussi la mise en place d’une formation commune aux cliniciens et biologistes, permettant d’améliorer la qualité des soins et d’optimiser les dépenses de santé.

Copyright : Les Echos Publishing 2017

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