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Pour la Cour des comptes, la télémédecine est une pratique « embryonnaire » en raison de l’action « fragmentaire, désordonnée et velléitaire » des pouvoirs publics. Les différentes politiques d’expérimentations « inabouties » sont des échecs. Elles ont été imparfaitement suivies, trop fortement dépendantes de l’investissement des médecins porteurs de projet, sans compter l’hétérogénéité des périmètres et des niveaux de soutien, et le caractère non pérenne du soutien du FIR (fonds d’investissement régional).

Pourtant, la Cour des comptes voit dans la télémédecine un levier important de modernisation du système de santé et propose plusieurs orientations. Il faudrait notamment, selon elle, mettre en place une stratégie d’ensemble cohérente de déploiement qui nécessiterait de fixer aux acteurs des objectifs précis et mesurables, en particulier en matière de télésurveillance des pathologies chroniques. Il conviendrait aussi de lever les préalables juridiques et techniques à l’essor de la télémédecine. Enfin, la tarification des actes de télémédecine devrait être généralisée selon un modèle de rémunération de droit commun, tant pour les professionnels libéraux que pour les établissements de santé.

Pour consulter le rapport de la Cour des comptes : www.ccomptes.fr

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